LES CARNETS DU PAYSAGE – À LA CROISÉE DES MONDES Trente quatre d’octembre - Le vecteur monarque, Daniel Canty (texte) et Patrick Beaulieu (images)

Éditions Actes Sud et L’École Nationale Supérieure du Paysage, Arles et Versailles, France, 2011, 240p.
ISBN 978-2-330-00009-7

EXTRAIT

« […] Malgré la perte de ses clignotants au Kentucky, le jour du Thanksgiving, une panne d’essence en Alabama et un bris mécanique à quelques kilomètres de Querétaro, la Monarca Mobile est aujourd’hui bel et bien garée dans le jardin du musée d’Histoire naturelle de Morelia. Remercions les garagistes et les mécaniciens d’Amérique d’avoir fait en sorte qu’elle survive au parcours. En son repos, elle a aussi honorable allure que ces papillons aux ailes déchirées par le vent qui tapissent les flancs de montagnes du Michoacán. »
– Daniel Canty (texte) et Patrick Beaulieu (images), Trente quatre d’octembre – Le vecteur monarque (PDF, texte intégral), Les Carnets du Paysage – à la Croisée des Mondes, Actes Sud et L’École Nationale Supérieure du Paysage, Arles et Versailles, France, 2011.

Cette livraison des Carnets du paysage propose d’interroger la relation entre l’homme et l’animal, entre notre environnement humain et le milieu de l’animal, et plus largement de questionner l’animal dans le paysage. Il s’agit d’entrevoir les façons dont nous coexistons avec les animaux, comment nos milieux communiquent, se superposent ou entrent en conflit.

Fruits d’une coédition entre l’École nationale supérieure de paysage de Versailles et les éditions Actes Sud, Les Carnets du paysage sont aujourd’hui la principale revue française consacrée exclusivement au paysage.

Dans un contexte d’affirmation des enjeux sociaux liés à la qualité des cadres de vie, de renouvellement des théories et des pratiques paysagères, comme de développement des formations universitaires dédiées au paysage, la revue se tourne aussi largement et précisement que possible vers les réalisations, les idées, les œuvres et les projets consacrés au paysage, en France et à l’étranger. Son approche résolument pluridisciplinaire lui font explorer les savoirs et les pratiques de la conception en même temps que les apports provenant des sciences humaines, de la littérature et des arts.

Ouverte au dialogue et à la confrontation, elle se veut le témoin critique de la transformation des cultures paysagères contemporaines.